Ceci n’est pas un article: c’est un déversement de fiel

À ajouter comme exhibit au musée du Hall of Hate Anti-Harper de RAS HD dans la catégorie « King Spin ».

Vous redeviendrez le « chien de garde » de la démocratie le jour où le terme « fair and balanced » que vous aimez tant répéter ad nauseam pour nous faire croire que votre métier est prestigieux redeviendra la norme.

D’ici là…

L’ex-journal prestigieux du Québec mesdames messieurs.

PS: J’espère qu’elle n’est pas féministe et humaniste car  le top de sa liste, ce n’est pas le meurtre de 1200 femmes: c’est la liberté de presse!

On dit des médias qu’ils ont un rôle de « chien de garde » de la démocratie. Sous Stephen Harper, le chien était le plus souvent renvoyé à sa niche avec une muselière.

Pour qui a à coeur le progrès social, il y a bien des raisons d’accueillir avec un grand soulagement la fin du règne Harper. On ne s’ennuiera pas de son obsession sécuritaire voulant nous forcer à choisir entre liberté et sécurité. On ne s’ennuiera pas de son mépris des droits de la personne. On ne s’ennuiera pas de ses politiques flirtant de façon insidieuse avec la droite religieuse. On ne s’ennuiera pas de son mépris de toute science qui oserait le contredire. On ne s’ennuiera pas de sa froide indifférence devant les 1200 femmes autochtones assassinées ou disparues depuis 30 ans.

Pour ma part, après une décennie d’importants reculs pour la liberté d’expression au pays, le mépris de Stephen Harper pour la presse arrive en tête de liste des choses dont je ne m’ennuierai pas.

Certains diront que ce n’est qu’un détail. Un simple problème de communication. Ou encore une affaire de goût personnel. M. Harper n’aime pas les journalistes comme d’autres n’aiment pas les choux de Bruxelles. Comme il l’a déjà confié à Jean-René Dufort, il aimerait bien pouvoir les envoyer en Afghanistan. Et après ? C’est de bonne guerre, non ? Pourquoi un premier ministre aimerait-il des journalistes qui ne sont pas particulièrement aimables avec lui, l’embêtent avec des questions embarrassantes ou l’empêchent de livrer sa cassette de propagande quotidienne ?

Il ne s’agit ni de les aimer ni de les détester. Il s’agit de respecter la liberté de la presse.

La liberté de la presse n’est pas exactement un détail dans une démocratie comme la nôtre. C’est l’un de ses fondements.

Les politiciens ont l’obligation de rendre des comptes à la population. Le fait d’avoir été élus ne leur donne pas tous les droits. Ce n’est pas un chèque en blanc pour dépenser l’argent des contribuables comme bon leur semble. Ils doivent répondre de leurs gestes. Ils doivent le faire de façon transparente.

Quand le journaliste pose une question à un élu, il est la voix du citoyen. Ce n’est pas sa seule voix, mais c’est une voix importante. Un contre-pouvoir essentiel à la saine gouvernance. L’élu qui refuse d’entendre cette voix est un fossoyeur de démocratie. Il a peut-être l’air de « juste » mépriser les journalistes. Mais en fait, par son refus, ce sont surtout les citoyens qu’il méprise.

Durant la campagne, ce mépris s’est notamment incarné par la décision de M. Harper d’aller chanter sur le plateau d’Éric Salvail plutôt que de donner une entrevue sérieuse à Céline Galipeau. Pourquoi le premier ministre sortant, en pleine campagne électorale, n’aurait-il pas le droit de choisir une émission de variétés à la télé privée plutôt qu’une émission d’information de la télé nationale publique ? Il a le droit, là n’est pas la question. Mais c’est indigne de ses fonctions.

Cet exemple n’est que la pointe de l’iceberg. La semaine dernière, l’organisme PEN International s’inquiétait de la lente érosion de la liberté d’expression au Canada. Cette érosion se manifeste notamment par des politiques de contrôle visant à étouffer toute critique, un accès plus difficile à l’information, un musellement des scientifiques…

Ainsi, comme par magie, depuis que le gouvernement Harper a adopté en 2006 une politique de communication bâillonnant ses scientifiques, les icebergs ne fondent plus au Canada. Voilà qui est bien commode pour un gouvernement en déni devant le réchauffement de la planète. Sa politique de musellement a malheureusement porté ses fruits. La couverture des questions liées aux changements climatiques dans les médias canadiens a diminué de 80 %, souligne le PEN en citant un rapport confidentiel d’Environnement Canada.

Autre exemple inquiétant : le Canada, qui était à l’avant-garde en 1982 en adoptant une loi sur l’accès à l’information, n’est aujourd’hui que 59e sur 102 pays disposant de telles lois. Ce n’est pas la Corée du Nord pour autant, on s’entend. Mais pour un pays qui se veut démocratique, le recul reste très préoccupant.

Est-ce que ce sera différent sous Justin Trudeau ? S’il tient promesse, oui.

Dans son programme électoral, le Parti libéral a promis un gouvernement « ouvert et transparent ». Il s’est engagé à améliorer la Loi sur l’accès à l’information.

Chose certaine, de Harper à Trudeau, le changement de ton est frappant. La semaine dernière, quand des militants libéraux ont hué un journaliste qui posait des questions au sujet de l’embarrassante affaire Dan Gagnier, M. Trudeau n’a pas hésité à les rabrouer haut et fort. « Heille ! Nous respectons les journalistes dans ce pays. Ils posent des questions difficiles parce que c’est ce qu’on attend d’eux, d’accord ? »

Hier après-midi, à Ottawa, M. Trudeau, fraîchement élu, a répondu aux questions des journalistes en conférence de presse. Tout ce qu’il y a de plus normal pour un futur premier ministre. Sauf qu’après une décennie de contrôle de l’information, il y a dans l’affirmation sans détour de cette normalité quelque chose de rafraîchissant.

Lien: http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/rima-elkouri/201510/21/01-4912187-pourquoi-je-ne-mennuierai-pas-de-m-harper.php

L’équipe éditoriale de RAS HD prend position: Pour un gouvernement conservateur majoritaire

Pour un gouvernement conservateur majoritaire*

À l’heure où RAS HD est le compte Twitter le plus « in your face » de la planète, est-il toujours de mise qu’il prenne position lors d’une campagne électorale, comme le veut la tradition des médias sociaux politiques en Amérique du Nord ? Le contexte a certainement changé. De nos jours, les Bummers et les Anonymes n’aiment pas avoir l’impression qu’on leur dicte une ligne de conduite même s’ils sont de centre-droit mais s’entêtent quand même à regarder Tout le monde en parle le dimanche.

Par contre, les différents médias de l’Empire médiatique du Réseau Anti Spin expriment chaque jour leur point de vue sur les sujets d’actualité. Arrivé le moment déterminant de la vie démocratique du pays, elles se tairaient ? Ce serait pour le moins paradoxal. Surtout que certains scrutins sont bien plus que des combats partisans ; ils placent les citoyens devant un choix fondamental. Lorsque cela se produit, nul ne peut rester silencieux, surtout pas un grand Conglomérat médiatique comme RAS HD. Les élections du 19 octobre prochain font partie de ces votes marquants.

Nous avons donc choisi de rendre publique, encore cette fois-ci, notre préférence en vue des prochaines élections. Nous ne le répéterons jamais assez : notre intention n’est pas d’imposer un point de vue, mais de mettre de l’avant, sans prétention aucune, une façon de voir les choses.

Pour tenir compte de la conjoncture nouvelle, nous avons décidé de publier notre éditorial électoral une journée avant le vote. Cela permet de soumettre notre point de vue au débat public parmi les indécis qui n’ont pas voté par anticipation.

Nous invitons donc les Bummers et les Anonymes à prendre connaissance de cet éditorial et à nous faire parvenir leurs commentaires. Nous publierons le plus grand nombre possible de courriels, favorables ou défavorables à nos idées.

Rappelons que cet éditorial exprime le point de vue de RAS HD en tant qu’institution. Il n’engage en rien la rédaction du Réseau. Nos continueront de travailler de façon humoristique et caustique en campagne électorale comme à tout autre moment et ce, en Haute Dannynition.

Enfin, d’ici le jour du vote, l’équipe éditoriale mettra en évidence et analysera le « Troisième côté de la médaille » des principaux enjeux de la campagne électorale. Là encore, vous serez invités à participer à la discussion. Tout cela s’inscrit dans la volonté de RAS HD d’être au coeur des délibérations démocratiques au Québec.

RAS HD: Combattre la convergence PAR la convergence.

– FBI de la Maison Feu Bum Intello, Président et éditeur de RAS HD, Président-Directeur-général et Membre Honoraire à vie du CRBO, The Broka of chains, The Spin Crusher, Mr Concept, The Voice of the Voiceless, The Natural Spin Killer.

PS: Ne manquez pas la soirée électorale que j’animerai live avec plusieurs collaborateurs de Radio H2O lundi le 19 octobre 2015 dès 21h30 sur TuneIn et sur www.radioH2O.ca

Pour un gouvernement conservateur majoritaire

Le scrutin du 19 octobre prochain revêt une importance historique. Ce jour-là, les Canadiens auront le pouvoir de prendre la destinée de leur pays en main en optant pour la continuité en votant Conservateur ou en retournant dans le passé.

Depuis 1968, la fédération canadienne a été dirigée par des chefs étatisss et gauchisss qui ne travaillaient que pour faire grossir l’État et surendetter le pays, qu’ils soient libéraux ou conservateurs. Les années au gouvernement de Stephen Harper ont heureusement rompu avec cette trame historique. Au lieu de mettre de l’eau dans leur vin idéologique au contact de la réalité du pouvoir, les conservateurs-réformistes sont restés campés sur leurs positions et c’est tant mieux. Plutôt que de rechercher des consensus gogauchistes à la sauce « Canadian », ils ont divisé pour régner, lutté contre l’ignorance et les préjugés. Aucune façon de gouverner n’est plus efficace que celle-là pour un pays vaste et multiculturel comme le nôtre.

Tout au long de ses trois mandats, le premier ministre s’est vanté d’avoir su tenir le gouvernail économique du pays. La conclusion des négociations du Partenariat transpacifique, à des conditions avantageuses pour le Canada, doit être grandement saluée.

Cependant, ce succès de dernière minute ne doit pas faire oublier que M. Harper a aussi réussi à relever le principal défi auquel le Canada est confronté : trouver un juste équilibre entre l’exploitation des ressources naturelles et la protection de l’environnement sans se mettre à genoux devant les David Suzuki, les Steven Guilbeault, les Al Gore et les Patrick de Bellefeuille de ce monde. Au lieu de jouer un rôle de suiveux dans le dossier crucial des changements climatiques, son gouvernement a heureusement choisi le camp d’une économie responsable incluant l’industrie du pétrole, faisant ainsi un bien considérable à Power Corporation qui crache sur les sables bitumineux dans leur ex-journal prestigieux du Québec mais qui investit partout dans le monde dans des projets pétroliers, y compris au Canada, brisant ainsi l’image internationale de La Presse en mettant à jour le double-discours de ce média confus.

Toute la politique étrangère du Canada a été passée au hachoir à viande et mon Dieu qu’il était temps. Puissance moyenne, le Canada avait su prendre sa place dans le monde en cultivant ses alliances historiques, en prônant la voie pacifique sans fuir ses responsabilités militaires, et en excellant sur le terrain de la diplomatie. Mais Stephen Harper a raffiné encore plus cette politique pour lui ajouter une approche adaptée aux années 2015 ce qui lui a permis de faire du Canada le pays le plus admiré au monde malgré tous les spins des médias canadiens qui font mal paraître le Canada auprès des médias internationaux paresseux qui reprennent sans analyse et sans vérification les articles canadiens de gauche.

Dans une foule d’autres domaines, le cabinet Harper a effectué des virages à 180 degrés par rapport à nos traditions et maudit que ça fait du bien. C’est vrai en matière de justice, où l’incompétence et le manque de courage des juges ont dû être remplacés par des peines arbitraires. C’est le cas dans le domaine de l’immigration, où l’accueil naïf de n’importe quelle candidature qui était légion a fait place à plus de rigueur.

Rien n’est plus inspirant que le travail acharné fait par le gouvernement conservateur pour remettre à leur place des institutions depuis trop longtemps assis sur leurs privilèges. Élections Canada, Statistique Canada et nombre d’autres organismes respectés on ne sait trop pourquoi ont été traités comme il se doit par M. Harper et ses hommes d’expérience. Même la juge en chef du Canada a été attaquée par le premier ministre et ce, à notre grand plaisir. Si les membres du cabinet respectaient les institutions qui ridiculisent la société de droit, la démocratie et la connaissance, qui les remettront sur le droit chemin ?

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Deux formations politiques peuvent prétendre à remplacer le Parti conservateur à la tête du pays : le Nouveau Parti démocratique et le Parti libéral.

Le NPD a tenté de nous faire croire qu’il avait modéré ses ardeurs de gauche et adopté la rigueur budgétaire ; c’est déjà une réussite à porter au bilan de Thomas Mulcair mais on sait tous qu’il ne s’agit que d’un mensonge éhonté.

La mise en place d’un programme national de garderies subventionnées est le principal engagement du parti. Ce projet répond certainement à un problème que vivent de nombreux parents à l’extérieur du Québec. Cependant, comme l’a montré l’expérience québécoise, la mise en place d’un tel programme coûtera cher, endoctrinera nos enfants à la sauce syndicale et paralysera le pays lorsque les gardiennes d’enfants décideront de faire la grève bien plus que ne veulent l’admettre les néo-démocrates.

Le NPD a publié son cadre financier tôt dans la campagne, prenant ses adversaires de court. Toutefois, le document s’est révélé incomplet et dépassé, une faute inexcusable. Mais, on ne s’attendait pas à moins d’une gang de Sciences humaines sans math…

Les libéraux promettent une augmentation considérable des investissements fédéraux en infrastructures. Nous y voyons un piège: le parti libéral a beaucoup d’amis et ils ont soifs de millions ramassés par terre. On l’a vu au Québec où chaque projet coûte 30% de plus que prévu pour se ramasser dans les mains d’individus qui devraient être en prison si notre pays avait le courage de faire du vol d’argent public le pire crime économique de notre système judiciaire. Le gouvernement du Canada devrait concentrer son action sur le respect des juridictions fédérale-provinciale et laisser les provinces s’adonner à la corruption, la collusion et au copinage.

Le PLC s’engage à diminuer le taux d’imposition de la seconde tranche du revenu imposable et à créer une « allocation canadienne aux enfants ». Ces propositions simplifieraient et rendraient plus équitable le régime fiscal des particuliers que les conservateurs ont bricolé sauf que contrairement à Harper, le PLC ne respecte jamais ses promesses qui améliorent la vie des Anonymes mais implante toujours des programmes qui leur nuisent même s’il ne l’avait pas annoncé en campagne électorale.

Parti libéral ou NPD ? Tel est le choix auquel sont confrontés les électeurs qui souhaitent voir le Canada se réendetter et afficher année après année des déficits comme le faisaient si bien P.E. Trudeau et Brian Mulroney. Au Québec, à la suite de l’« affaire du niqab », plusieurs sont tentés d’appuyer le Bloc québécois. Ce faisant, ils paveraient la voie à la réélection de Stephen Harper ; est-ce vraiment ce qu’ils souhaitent ? Ouiiiiiiiii, mets-en!

De toute façon, les Québécois devraient voter de façon à assurer à la province une représentation forte au cabinet. C’est d’autant plus important cette fois-ci qu’il y a un candidat au poste de premier ministre fédéral qui essaie, grâce à ses années d’expérience en comédie comme prof de théâtre de nous faire croire qu’il vient du Québec et qu’il veut travailler avec nos deux mascottes municipales favorites, Denis Coderre et Régis Labeaume, sur des projets inutiles et coûteux pour endetter encore plus nos enfants.

Si les élections du 19 octobre étaient un scrutin comme les autres, nous pourrions conclure que les deux options, Parti libéral ou NPD, se valent. Cependant, nous l’avons dit, ce vote revêt une importance particulière. Il s’agit de redonner au Canada un gouvernement guidé par les principes et les valeurs qui ont fondé ce pays. Pour que cela advienne, les votes d’opposition doivent se regrouper autour d’une formation politique. À notre avis, le Parti Conservateur est le seul vrai choix.

Ce choix est motivé en grande partie par le style de leadership qu’incarne son chef, Stephen Harper. À l’opposé de M. Trudeau et, dans une certaine mesure, de M. Mulcair, M. Harper mise sur une conception constructive de l’économie. Au lieu d’exploiter les spins politiques et médiatiques, il croit au dialogue direct avec les Anonymes au lieu de se servir de RadCan et des autres médias gauchisss pour passer ses messages et recherche le consensus et les compromis. Il évite les attaques contre le porte-feuille des Canadiens. Il aime gérer les biens publics et les contribuables et les gens d’affaires le lui rendent bien en créant de l’emploi et de la richesse. Il y a du FBI Feu Bum Intello en lui.

On s’est beaucoup moqué de « Harpeur ». Ses adversaires se sont tellement plu à le ridiculiser qu’ils n’ont pas vu le seul vrai Homme d’État que le Canada n’a jamais eu faire ses devoirs, gagner en maturité et en assurance, devenir un authentique leader mondial. Ce premier ministre, les Canadiens l’ont découvert au cours de la dernière décennie, le monde entier le découvre depuis quelques années. Il est NOTRE Premier ministre.

Après dix ans d’un gouvernement visionnaire carburant à la bonne gestion à la lutte contre la partisanerie crasse de nos médias, le Canada a besoin d’un gouvernement fondé sur l’intelligence, le dialogue et l’optimisme. Et ce gouvernement, nous l’avons déjà. C’est pourquoi RAS HD, le Réseau Anti Spin en Haute Dannynition souhaite la réélection du Parti Conservateur de Stephen Harper.

Et si vous élisez quelqu’un d’autre, vous perdrez le droit de chialer lors du prochain scandale de corruption, lors de la prochaine perte d’un milliard dans un ministère comme celui des Ressources humaines, lors des prochains déficits, lors de votre prochaine hausse d’impôt ou de TPS. Parce que lorsqu’enfin, pendant 10 ans, le Canada aura eu un Premier ministre qui gérait bien votre argent et qui faisait ce qu’il disait qu’il ferait, vous, vous l’aurez sacré dehors…

FBI Feu Bum Intello pour RAS HD, le Réseau Anti Spin en Haute Dannynition: des propos plus colorés, mieux définis bref, plus clairs que jamais.

*Librement inspiré par ce texte « anonyme » publié par Guy Crevier le 7 octobre 2015 dans l’ex-journal prestigieux du Québec

http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/201510/06/01-4907240-pour-un-gouvernement-trudeau.php